Le Directeur départemental de l’I3F a répondu à notre demande d’éclaircissements sur le projet de destruction du maire actuel des 700 logements du patrimoine de cette SA HLM dans le quartier du Pavé Blanc de Clamart.

Comme vous le constaterez,  rien n’est arrêté.

Bien au contraire, les 3F vont charger un cabinet d’études de réfléchir à plusieurs scenarii d’aménagement du quartier, signe qu’aucune réflexion n’est aboutie.

En outre, ils promettent une concertation avec les représentants de locataires. Il nous semble cependant qu’une telle concertation doit être étendue à l’ensemble des locataires et non à leurs seuls représentants, et que les associations intéressées par l’aménagement du secteur devraient y être associées. Nous présenterons cette demande à l’I3F. Chacun peut d’ailleurs, individuellement ou collectivement, écrire en ce sens au directeur départemental de la SA HLM.
Enfin, l’I3F rappelle qu’en tout état de cause, l’Etat reste seul décisionnaire du sort de ce projet.
Il en ressort que le projet de M. Berger n’a pas de fondement sérieux s’agissant des 3F. La mobilisation des habitants a visiblement stoppé l’élan de l’actuel maire. Nul doute qu’amplifiée par les locataires, les habitants du quartier et tou-te-s les Clamartois-es intéressés, une opposition forte conduira l’I3F à l’enterrer poliment.
A l’inverse, nous pensons que la désignation d’une cabinet d’urbanisme constitue une chance. Elle est ainsi l’occasion pour les locataires d’obtenir l’amélioration des aménagements de leur quartier, à leur profit, notamment des espaces verts et des équipements extérieurs.
Nous restons donc mobilisés aux côtés de tou-te-s pour défendre ce quartier de notre ville et ses habitant-es.

réponse 3F mai 2015

L’Autorité Environnementale (organisme du ministère de l’environnement) remet en cause le choix du centre de remisage du tramway T10 Antony-Clamart dans la forêt de Verrières et demande que soit plus sérieusement examinée l’option de son implantation dans le parc Novéos du Plessis-Robinson.

La ville du Plessis-Robinson, soutenue mordicus par le Conseil départemental UMP (LR) et l’actuel maire de Clamart, préfère éradiquer 2,5 ha de forêt plutôt que renoncer à son dernier projet de spéculation immobilière dans ce parc Novéos.

Philippe Kaltenbach et les élus socialistes et démocrates avaient déposé un vœu en ce sens au conseil municipal du 12 février 2015. Il avait bien entendu été rejeté avec force par toute la majorité UMP-UDI de Monsieur Berger. Cette dernière est aujourd’hui désavouée par les autorités de l’Etat, qui donne raison aux élus de l’opposition, PS, démocrates, Verts et FdG.

Voeu Conseil municipal – 12022015

Outre les critiques émises à l’encontre de l’emplacement choisi pour le centre de remisage, l’AE demande que le tracé du T10 soit analysé jusqu’à la Gare de Clamart, qu’il est envisagé dans le projet initial de relier. Voilà qui remet radicalement en cause le projet immobilier de Monsieur Berger dans ce secteur, et tout particulièrement le déclassement pour la vendre, de la place de la Gare.

Nous exigeons donc toujours plus fermement que le maire renonce à son projet, remette sur le métier l’aménagement du quartier gare autour de la Gare du Grand Paris Express, et défende la forêt attenante au bois de Clamart.

Pour notre part, nous continuerons à défendre ces objectifs, parce qu’ils engagent notre ville et notre environnement pour les décennies à venir.

150610_-_Projet_de_Tramway_T10_Antony-Clamart_92_-_delibere_cle031317