Sécurité

Assurer la sécurité à Clamart

ardoise_prevention_securite__043608300_2204_15112014Le maire de Clamart actuel a choisi de gonfler les effectifs de la police municipale, armée comme l’antigang, équipée d’armes de poing et d’e créer un vaste système de vidéosurveillance. Nous pensons que ces moyens sont totalement disproportionnés aux besoins d’une ville comme Clamart, souvent inefficaces et inadaptés aux véritables enjeux de la sécurité publique municipale.

C’est pourquoi nous avons d’autres propositions, plus judicieuses.

Les systèmes de vidéosurveillance peuvent être utiles dans les lieux fermés (parkings, bibliothèques, boutiques, équipements publics.. comme faits auparavant par ma municipalité de gauche). En revanche, sur la voie publique, leur efficacité demeure limitée, sauf à surprendre les délinquants inexpérimentés. C’est pourquoi la municipalité PS-PC-EELV n’a pas hésité à mettre en œuvre ces nouveaux moyens à Clamart, mais de manière ciblée, adaptée aux besoins.

Pour lutter contre les cambriolages, le moyen le plus approprié demeure l’équipement individuel de téléalarme. C’est la raison pour laquelle nous avions proposé lors de la campagne des municipales d’octroyer une subvention d’équipement à tout Clamartois-e et aux commerçants pour l’achat d’un système de sécurité de leur habitation par une alarme.

S’agissant des missions de la police municipale, nous avons toujours considéré qu’elles doivent être complémentaires, et non en concurrence, de celles de la police nationale. Dès 2001, Philippe Kaltenbach avait d’ailleurs créé le service de police municipale et nous proposions de le renforcer pour faire face à l’augmentation de la population et mieux répondre aux besoins des habitantes. En aucun cas le but de la police municipale ne doit être la lutte contre le grand banditisme (hold up, braquages à la kalachnikov, arrestation des cambrioleurs des réseaux des pays de l’Est qui se déplacent et sévissent dans nos villes ….) mais la prévention et le maintien de l’ordre public de proximité. Bien entendu que nos personnels de police doivent être équipés, pour se protéger lors de leurs interventions de proximité (armes d’autodéfense comme des matraques, gaz lacrymogène, voire gilet pare balle aujourd’hui), mais en aucun cas d’armes létales comme les tasers et pistolets ou revolvers comme aujourd’hui à Clamart).

Enfin, la prévention et la médiation sont deux mamelles d’une politique de sécurité bien menée. L’animation des jeunes, l’aide à la parentalité, l’éducation et la culture demeurent des services indispensables qui contribuent au maintien d’un bon vivier ensemble, sans oublier les politiques sociales et économiques en faveur du développement de l’activité pour tous et du soutien aux personnes fragiles.

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