Construction Place de la Gare : le courrier d’Agir pour Clamart à la Société du Grand Paris

Lettre St_ Grand Paris TPML 08.04.2015-001

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M. Berger s’attaque à la rue Jean Jaurès

  1. 2012-jeanjaures-1200M. Berger a lancé un nouveau programme de travaux sur l’avenue Jean-Jaurès, entre la Fourche et la rue Gabriel Péri. Ils sont commandés pour l’été et l’automne 2015, pour un montant prévisible de 800 000 € hors-taxes. L’objectif est de créer des places de parking en épi. L’actuel maire fait une nouvelle fois le choix du tout voiture au détriment des cyclistes et des piétons, des arbres et des finances publiques.

La précédente équipe municipale avait réalisé en décembre 2012 l’aménagement de cette rue dans le cadre du plan d’axe mobilien 189 pour faciliter la circulation de ce bus et la rendre plus rapide, assurer la sécurité des cyclistes et favoriser les circulations douces. Ces travaux avaient représentés un investissement de près de 2 Millions d’Euros, financés par le Conseil départemental (47%), par le Conseil régional (29%), par la Commune pour 20% et par Sud de Seine pour 4%.

 

Aujourd’hui, les travaux projetés par M. Berger consistent à revenir en arrière en :

  • réduisant la voie du bus et des vélos de 4,50 m à 3 m. La voie du bus ne pourra donc plus être utilisée par les cyclistes qui seront renvoyés sur la voie automobile. Cela aura aussi pour conséquence un embouteillement de la voie du bus 189, qui subira donc de nouveaux retards comme dans les années 2000, au détriment des voyageurs des transports collectifs ;
  • réduisant les largeurs des trottoirs à 1,45 m maximum, mettant ainsi en danger les piétons et les familles à la sortie des écoles maternelles et primaires de Jules ferry ;
  • abattant les arbres implantés sur le les nouveaux espaces de stationnement à créer, compromettant la biodiversité dans le quartier ;
  • créant seulement 49 places de stationnement pour 800 000 € hors-taxes, soit 16 000 € par place, c’est-à-dire le prix d’une place en souterrain. Il serait plus judicieux de créer des places dans un parking en sous-sol plutôt qu’en surface;
  • supprimant l’emplacement réservé aux scolaires devant l’école Jules Ferry, imposant alors le stationnement prolongé de ceux-ci en double file et compromettant la sécurité des élèves et accompagnateurs;
  • repeignant le mobilier urbain en vert au lieu du bleu, la couleur de Clamart, pour s’identifier au Plessis-Robinson et détruire l’homogénéité des couleurs dans la ville ;

 

Nous dénonçons ces nouveaux travaux car :

  • Il s’agit d’un véritable gaspillage d’argent public : ces travaux dispendieux aboutissent à transformer une voirie rénovée il y a à peine 2 ans pour 2 Millions d’euros alors, à devoir possiblement rembourser des subventions régionales (631 800 €) allouées pour la piste cyclable, qui disparaîtra ;
  • Ils créent un appel d’air à la voiture dans le quartier, en saturant la circulation sur les voies de circulation, causant pollution, bruit, nuisances pour les riverains de la rue Jean Jaurès ;
  • Ils ont été décidés en l’absence de toute concertation avec les Clamartois-es sur ce projet : ni les riverains, ni le comité de quartier ni les associations de parents d’élèves, ni les associations de promotion du vélo tel que les dérailleurs, n’ont été consultés sur ce projet, imposé autoritairement et unilatéralement par l’actuel maire.

 

Nous nous opposons fermement à cette nouvelle lubie du nouveau maire de faire régner le tout voiture à Clamart, en compromettant la sécurité des Clamart toi qui circulais en vélo ou à pied, en réduisant la biodiversité et en tournant le dos délibérément à l’avenir de l’aménagement des fils modernes, en gaspillant odieusement l’argent public.

L’argent de la commune pour être mieux utilisé : rénovation des rues dégradées, rénovation d’écoles telles que celle de Jules Ferry et les Rochers qui a été stoppée, la construction de la crèche Pertuis. Nous avons encore beaucoup d’idées pour utiliser au mieux les finances de la commune, dans l’intérêt des Clamartois-es de ce secteur et non pour assouvir l’obsession d’un urbanisme du passé de Monsieur Berger.

Plan projet JJCCTP projet JJ

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Pétition : Nous, citoyennes et citoyens, bénévoles et militants associatifs, politiques et syndicaux de Clamart Défendons la liberté d’expression à Clamart

Clamart arrêté interdiction distributionFin décembre 2014, M. Berger a pris en catimini un arrêté de police pour interdire, dans les principales artères et places de notre ville, la diffusion de « prospectus » (tracts, journaux imprimés et publicités), afin d’éviter les dépôts sur la voie publiques et les glissades des piétons (sic !).

Le Maire de Clamart a ainsi porté une atteinte grave à la liberté d’expression, liberté fondamentale de notre République.

Le 11 janvier dernier nous étions 4 Millions de Français à descendre dans les rues pour défendre la liberté d’expression et les principes fondamentaux de la République Française, après les attentats contre les journalistes de Charlie Hebdo et les meurtres antisémites.

Dans ce contexte de mobilisation républicaine et face aux critiques qui surgissent de toutes parts, le Maire recule et déclare à la presse que les tracts politiques ne seraient pas visés, contrairement à la lettre même de l’arrêté.

Nous, formations politiques et associations de Clamart à l’initiative de cette pétition (ainsi que toutes celles qui voudraient s’y joindre), attachées au respect de nos libertés fondamentales,  ne nous satisfaisons pas  de ce recul apparent.

Nous exigeons le retrait pur et simple de cet arrêté.

Nous continuerons d’informer les Clamartoises et les Clamartois au plus proche d’eux, sur les marchés dans les rues et sur les places publiques, pour échanger et débattre directement

1ers Signataires : LDH 92, Agir pour Clamart, PS Clamart, PCF Clamart, Groupe Ensemble pour ‘Clamart, FronDem92, PRG Clamart, NPA Clamart, F d G, PG

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Les lycéens de Jacques Monod s’intéressent à la situation de l’Autrement Bon

BANDEAU-WEB site autrement bonDes lycéens du lycée Jacques Monod de Clamart publient un journal trimestriel. Pour ce 1er trimestre, ils se sont penchés sur la situation de l’Autrement Bon, avec beaucoup de rigueur.

Un article remarquable :

 

Une certaine vision du social selon Jean Didier Berger
Le maire de Clamart, Mr. Jean Didier Berger, a promulgué un arrêté le 22 décembre 2014 interdisant à L’Autrement Bon de distribuer boissons et nourriture, l’empêchant de fait d’exercer son activité. L’Autrement Bon est un bar géré par l’association Polysongs qui œuvre pour l’insertion des personnes handicapées dans le monde du travail. Depuis, cet arrêté a été suspendu par la justice, mais l’Autrement Bon n’a pu reprendre son activité. En effet, la mairie de Clamart et la présidente de la communauté d’agglomération refusent de signer la Convention qui encadre l’occupation par l’Autrement Bon du bar du premier étage du théâtre Jean Arp et l’utilisation de la cuisine centrale de La Fourche pour la préparation de ses repas. De plus, nous avons été surpris, et même choqués, de remarquer le traitement réservé à l’Autrement Bon à la fois dans le journal de Clamart, le Clamart-Info, sur le blog de Mr. Jean Didier Berger ainsi que sur celui de l’UDI, allié local de l’UMP. En effet, nous y avons remarqué des attaques virulentes. Sur le blog de l’UDI, ainsi que sur celui de Mr. Jean Didier Berger, il est expliqué que l’association mettait en danger ses clients : le maire de Clamart indique donc qu’il « ne pouvait évidemment accepter que la sécurité alimentaire des Clamartoises et des Clamartois soit ainsi mise en danger. ». Sur le blog de l’UDI, il est même inscrit dans une tribune, publiée suite à la décision de justice qui innocentait l’Autrement Bon et contredisait le constat des inspecteurs de la Cuisine Centrale quant à la mise en danger des clamartois, que « L’association tente aujourd’hui de se présenter en victime. Elle n’est victime que d’elle-même et de ses propres pratiques. »
Ces propos nous ont d’autant plus choqués qu’ils sont adressés à une association qui lutte pour l’insertion de personnes handicapées. Cette association a ainsi permis à 15 personnes handicapées de s’insérer dans le monde du travail mais aussi socialement, en étant plusieurs jours par semaine au contact de clients. De plus, elle possède une solide réputation de sérieux et de convivialité chez les clamartois qui le fréquentent depuis son ouverture le 3 octobre 2006 sans qu’ils n’aient jamais rencontré aucun problème relatif à l’hygiène.
Nous avons donc souhaité comprendre ce qui justifiait des propos aussi virulents, en commençant par contacter les différentes parties concernées par ce dossier : mairie de Clamart, association Polysongs et opposition locale. Mme et Mr. Déréthé, responsables de l’association Polysongs qui gère le bar l’Autrement Bon ont accepté de nous rencontrer, ainsi que des responsables PS de l’opposition locale, Mme. Krust et Mme. Rakoff. Cependant, aucun représentant de la mairie n’a souhaité répondre à nos questions, arguant du fait qu’ils ne souhaitaient pas s’exprimer sur la procédure judiciaire en cours, et ce, même lorsque nos questions portaient uniquement sur le caractère social de cette décision ou sur les conditions de reconduction de la Convention encadrant, comme dit au début de cet article, l’occupation par l’Autrement Bon du bar au premier étage du théâtre Jean Arp .En effet, nous avons été très surpris de lire sur le blog de l’UDI que cette convention n’avait pas été signée par l’association : « la convention NON signée par l’association », laissant penser que c’était le souhait de l’association Polysongs de ne pas la signer. Pourtant Mme et Mr. Déréthé nous ont expliqué qu’ils avaient tenté durant un an de rencontrer le maire ou un représentant de la mairie afin d’en discuter et de pouvoir la renouveler, sans jamais obtenir un rendez-vous. Mme et Mr. Déréthé nous ont également décrit une situation qu’ils jugent injuste et un traitement selon eux injustifié et disproportionné, au vu de la décision immédiate du maire de fermer le bar, sans préavis. Ils nous ont également décrit la manière dont s’est déroulé le contrôle sanitaire : effectué par des représentants de la Cuisine Centrale, en l’absence des responsables de l’association, les salariés handicapés travaillant ce soir-là en autonomie. Un salarié aurait souhaité joindre un responsable de l’association afin qu’il puisse assister au contrôle, comme le prévoit la loi, mais l’un des contrôleurs l’en aurait empêché. Mme et Mr. Déréthé ont également souhaité contester les constatations du rapport, comme la présence d’alcools forts que l’association n’avait pas le droit de proposer à la vente, mais qui auraient selon eux uniquement servis à la préparation de sauces et n’auraient jamais été proposés au bar. Mais surtout, ils ont insisté sur le fait que cette situation est très dure à vivre pour les salariés handicapés qui se retrouvent sans activité depuis des mois, au vu de la violence avec laquelle ils ressentent la décision soudaine et brutale de fermer l’Autrement Bon. Cette activité représentait pour eux, nous a expliqué Gilles Déréthé, le fils handicapé de Mr et Mme. Déréthé qui a pendant plusieurs années travaillé à l’Autrement Bon, une ouverture sociale et un réel plaisir. Mme. Krust et Mme. Rakoff, que nous avons rencontrées par la suite, ont souligné le caractère probablement politique de cette décision, Mme. Déréthé ayant appartenue au précédent Conseil municipal PS dirigé par Philippe Kaltenbach. Cependant, l’important n’est sans doute pas de chercher la ou les motivation(s) du maire de Clamart, mais bien de dénoncer la manière abrupte avec laquelle le maire a décidé de fermer l’Autrement Bon. Il ne s’est soucié à aucun moment des salariés handicapés, qui se retrouvent aujourd’hui dans une situation difficile à vivre sur le plan psychologique. La justice elle-même, dans son jugement de suspension de l’arrêté municipal, a reconnu « l’angoisse des salariés en situation de handicap, particulièrement fragiles, qui supportent difficilement l’inactivité forcée qui résulte de la décision d’interdiction. »
Depuis le jugement, nous n’avons connaissance d’aucune tentative d’apaisement de la part de la mairie, ou de recherche d’une solution raisonnable telle que la possibilité pour l’Autrement Bon de terminer la saison. Cette solution a été refusée par la mairie, qui a par ailleurs annoncé le lancement à venir d’un appel à projet pour la gestion du bar du théâtre Jean Arp…
Par Hugo Lemesle, Yves Mariko et Salomé Ben Bounan2nde 12 et 2nde 3

 

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