Le maire sortant et sa gestion catastrophique

Monsieur Berger s’est présenté depuis 2014 comme un héros de la gestion financière de Clamart.

Il n’avait eu de cesse de critiquer, de manière totalement mensongère, la gestion de son prédécesseur, Philippe Kaltenbach, maire de Clamart de 2001 à 2014, allant jusqu’à prétendre avoir sauvé la ville du risque d’une mise sous tutelle de la Chambre régionale des comptes.

Aujourd’hui, nous pouvons comparer les comptes à partir des informations objectives et publiques de la direction des finances publiques , et le résultat de la gestion de M. Berger s’avère ca-tas-tro-phique !

https://www.impots.gouv.fr/cll/zf1/communegfp/cll/zf1/accueil/flux.ex?_flowId=accueilcclloc-flow

 

Une aggravation de la charge de la dette +33% 

Alors qu’en 2014, la charge de la dette était de 61 838 millions d’euros (soit 1 160 € par habitants) elle a augmenté de 33 % (pour passer à 91 687 millions soit 1 725 € par habitant.

Chaque Clamartois doit donc grâce à M. Berger 600 € de plus qu’en 2014.

Et ce alors qu’en 2014 la dette de la ville était inférieure à la moyenne des villes comparables (1 384 € / hbts), elle est aujourd’hui très supérieure de 400 €.

 

Et tout cela sans compter les dettes abyssales de la Société Publique Locale d’Aménagement, la SPLA Panorama créé par M. Berger pour conduire sa politique de spéculation immobilière, acheter à tour de bras des terrains comme à la gare et dans le Haut-Clamart, pour lesquels la ville est garante plein pot.

Chapeau l’artiste !

 

Explosion des charges de fonctionnement : presque 100 % d’augmentation !

Entre 2014 et 2020, elles sont passées de 62 millions à près de 120 millions.

Si elles étaient en 2014 au-dessous de la moyenne nationale (-300 euros), ce charges sont désormais très au-dessus : plus de 700 € par habitants au-dessus la moyenne pour des villes comparables.

 

Pour la 1ere fois, les charges de fonctionnement (118 M 291 euros) sont supérieures aux recettes de fonctionnement (117 M 293 euros), et ce malgré l’explosion des tarifs municipaux, notamment périscolaires pour toutes les familles votée en 2015 (+40%).

 

Dégradation inquiétante de la capacité d’autofinancement de la ville 

C’est ce qui permet à la ville de poursuivre ses investissements sans s’endetter, signe d’une bonne gestion.

Alors qu’elle était de 6 Millions 555 € en 2014, elle a été réduite de 50% à 3 millions 165 €. Les marges de manœuvres de la ville en sont réduites d’autant, ce qui compromet la réalisation de nouveaux équipements, a fortiori la financement du délirant et inutile projet Hunebelle.

 

Rappelons que ces 6 dernières années, M. Berger n’a réalisé aucun équipement tout en endettant la ville et ses habitants. En revanche, Philippe Kaltenbach, en maîtrisant et les impôts, et le recours à l’emprunt, a réussi à réaliser de nombreux équipements sportifs (gymnase Emilie Le Pennec, piscine du Bois, Dojo et gymnase de Trivaux, dojo du centre, terrains synthétiques du stade de la Plaine…) construit 2 médiathèques modernes, le cinéma Jeanne Moreau équipé en 3D, réhabilitation du théâtre Jean Arp, 2 maisons de quartier, la maison des associations, des écoles (Senghor, Louise Michel, Galliera, Charles de Gaulle, Anne Franck), des crèches (Normandie, Soleil Levant…).

Monsieur Berger ne laisse derrière lui qu’une ville livrée aux promoteurs, défigurée par des constructions non écolos et au style ringard, une dette inquiétante, des bâtiments dégradés faute d’entretien, des rats dans les écoles, une police municipale au comportement critiquable faisant l’objet d’une enquête du Défenseur des droits, des finances exsangues, des tranchées éventrant la ville et le projet de détruire des hectares de forêt.

 

Bien plus, en raflant tous les terrains libérés, notamment dans le Haut-Clamart pour les livrer à la promotion immobilière et la construction de logements, non seulement il va densifier la ville, faire exploser la population et ses nouveaux besoins en fonctionnement de services publics, mais il a privé la ville de nouvelles implantations d’entreprises et d’activités économiques qui rapportent des recettes fiscales.

Demain, la ville n’aura plus les moyens d’entretenir ses équipements et de rendre des services à ses habitants. Elle sera surendettée et subira alors une dégradation continue de la qualité de vie et de son environnement.

 

Ainsi est révélée l’incapacité totale de M. Berger de gérer notre ville et servir ses habitants.

En mars 2020, il faudra changer de maire et de majorité municipale. Sans faute !

 

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