Le maire de Clamart, président du territoire Vallée sud Grand Paris, un éco-Irresponsable

Vélo-électrique-femmeHier soir, sur proposition de M. Berger, le comité de territoire Vallée Sud Grand Paris a voté la suppression de la subvention allouée aux acheteurs d’un vélo électrique (VAE).

Une subvention créée en 2010 par Sud de Seine

Celle-ci avait été instaurée en 2010 par la Communauté d’agglomération Sud de Seine (Fontenay-aux-Roses, Clamart, Bagneux, Malakoff) dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique de développement durable, afin de promouvoir la pratique du vélo électrique.

Le vélo est en effet un mode de transport alternatif à la voiture.

Cette pratique écologique contribue à la réduction des nuisances sonores, si pénibles en ville et de la pollution atmosphérique, si nécessaire aujourd’hui. Une commission sénatoriale évalue à plus de 100 milliards d’euros par an le coût de la pollution de l’air ; elle causerait selon l’OMS 42 000 décès prématurés chaque année.

Alors que la France et 196 pays dans le monde se sont engagés en décembre dernier dans un processus ambitieux de transition énergétique et de réduction de la pollution à l’occasion de la COP21, Clamart et le nouveau territoire Vallée Sud Grand Paris régressent.

La pratique du vélo répond également à des préoccupations de santé publique. Elle favorise l’exercice physique de ses pratiquants, permettant notamment de réduire les risques d’accidents cardio-vasculaires dans notre société sédentarisée.

Un nouveau coup porté au développement du vélo

La décision mettant fin à la subvention pour l’achat d’un VAE est un nouveau coup porté au développement du vélo et aux circulations douces à Clamart, elle s’ajoute à suppression de pistes cyclables, la réduction de la voie du bus au profit des stationnements automobiles, le refus de permettre à l’association Les Dérailleurs d’organiser une nouvelle édition de la bourse aux vélos…

Ces nouvelles politiques publiques initiées par l’actuel maire, tant sur Clamart que dorénavant sur tout le territoire Vallée Sud Grand Paris, sont tout simplement irresponsables.

Nous demandons que lors du prochain conseil municipal, prévu début juillet, soit adoptée la reprise de cette aide à l’achat d’un VAE, dès la rentrée 2016, afin de reconduire, au moins sur la commune, cette action, dans le cadre des politiques municipales de développement durable.

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La Parenthèse Clamart en danger : Au revoir les enfants

au revoir les enfantsCréée en 1992 par deux assistantes sociales, l’association la parenthèse répond à une demande croissante de place d’hébergement pour des familles très démunis du département et d’accompagnement social des familles en difficulté.

Avec le soutien financier du département des Hauts-de-Seine, elle aide les familles et leurs enfants en situation de grande précarité, les femmes victimes de violences, les familles monoparentales sans logement et répond quotidiennement aux situations de précarité des parents en difficulté et de leurs enfants.

Depuis 5 années, le département diminue régulièrement son soutien à l’association, menaçant ses activités.

« La Parenthèse agit au cœur même des compétences du département »

Pourtant, l’association la parenthèse agit au cœur même des compétences du département : L’action sociale et la protection de l’enfance.

Après avoir annoncé une nouvelle diminution de ses dotations pour l’année 2016 (- 130 000 € soit 12% de son budget encore en 2016), le Conseil départemental a brutalement décidé d’y mettre un terme, considérant qu’il appartient à l’État de financer cette structure. Mais d’une part l’État prend en charge le financement des centres d’hébergement d’urgence mais certainement pas l’activité d’hôtel social situé rue Marguerite Renaudin, qui permet d’accueillir les familles jusqu’à leur insertion socioprofessionnelle, financé par le conseil départemental .  D’autre part, ce dernier fait fi de manière éhontée des compétences essentielles qu’il  détient à savoir l’action sociale, l’insertion et l’aide à l’enfance en danger.

Du fait de ce brutal arrêt des financements par le département, l’association courre à la faillite. Non seulement elle devra cesser ses activités, abandonner les personnes en grande précarité qu’elle avait soutenues jusqu’alors , mais également licencier ses personnels.

« Au revoir les enfants »

Les Clamartois-e-s sont particulièrement choqués de ce sort funeste, l’un d’entre eux a même distribué ce document choc « Au revoir les enfants », pour alerter la population des conséquences de cet abandon.

Vincent Gazeilles, administrateur de l’association et ancien conseiller général du canton de Clamart, a tiré la sonnette d’alarme.

thtp://www.gazeilles.net/forum/index.php?post/2016/05/24/Devedjian%2C-le-destructeur-poltron-de-l-action-sociale

Nous condamnons très fermement ce désengagement du conseil départemental de ses compétences alors même que celui-ci n’hésite pas à engager dépenses somptuaires pour réaliser une cité musicale confiée un consortium privé (170 Millions d’€ de coût de construction!).

« Rétablir les subventions »

Nous demandons à M.Devedjian, président LR du conseil départemental des Hauts-de-Seine, et son vice-président et maire de Clamart, M. Berger,particulièrement mutique sur ce sujet,  de rétablir dans l’urgence et sans délai les subventions nécessaires à la pérennité de cette association pour ces prochains mois, et de s’assurer des conditions d’une reprise de ses activités dans le cadre d’un plan global, y compris de l’hôtel social à Clamart.

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Les Clamartois-e-s sont attaché-e-s au site Hunebelle, et l’écrivent ….

architecte epicuria

architecte epicuria

Dès que nous avons appris le projet de saccage du stade Hunebelle par l’actuel maire de Clamart, lancé en catimini, nous avons alerté les Clamartois-e-s par voie de tracts et lancé une pétition en ligne qui connaît un certain succès, pour nous y opposer. Depuis, près de 750 signataires soutiennent notre initiative. Bien plus, les commentaires laissés sur le site sont éloquents : ils témoignent de l’attachement affectif des Clamartoi-e-s à ce stade, de la nécessité de conserver ce poumon vert et ouvert en centre-ville et de leur refus de sacrifier cet espace sur l’autel du mercantilisme de pacotille envisagé par M. Berger.

En voici quelques extraits choisis :

Après avoir vécu longtemps à Paris, j’ai choisi Clamart qui n’est qu’à un quart d’heure du périphérique, car c’est une ville bucolique, un peu provinciale, à taille humaine ou la nature est omniprésente (faune et flore) et où l’horizon n’est pas bouché par le béton.

Avoir un stade à côté de la forêt et du centre-ville est très agréable et très pratique d’autant qu’il y a toujours de la place pour se garer.

En un mot, je me sens bien à Clamart et même maintenant en retraite j’ai envie de rester.

Alors pourquoi avec tant d’avantages vouloir tout révolutionner et faire de Clamart une ville de banlieue bétonnée comme beaucoup d’autres ?

M. Berger nous avait promis, dans son discours électoral, d’embellir Clamart, mais peut-être n’avons-nous pas la même notion du beau !

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Pas d’accord pour voir Clamart bétonné de toutes parts et transformé en un nouveau Plessis Robinson… Ces espaces sont essentiels à notre bien-être.

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Je signe car j’habite devant le stade Hunebelle et j’ai choisi cet endroit pour sa situation à proximité du bois et pour sa tranquillité en peu excentré du centre mais avec un accès sans avoir à prendre son véhicule et je suis absolument contre ce projet totalement disproportionné et établit au détriment du respect de l’environnement et de la sécurité des riverains
J’ai voté pour Mr Jean-Didier BERGER et je suis très déçue …..

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Clamartois, sans tendance politique je suis choqué de l’argent gaspillé dans trop de travaux de BTP à l’utilité de moins en moins légitimes quand il y a priorité à investir professionnellement, financièrement , et citoyennement dans la maturation collective, dans le déploiement des synergies au sein d’une économie locale… dans du travail et du loisir qui retrouvent du sens…
Mes propos peuvent paraître ici abstraits dans cet énoncé court, mais pourraient largement être décompactés dans une réunion de recherches d’idées autrement plus salutaires ! …
Nombre de franciliens ayant choisi de s’installer à Clamart l’on fait en espérant vivre dans une commune s’engageant plus dans le sens d’une vie conviviale (à échelle humaine près de Paris), culturelle et écologique (avec la forêt limitrophe). Aussi, je crois que ce genre de projet ne manquera pas de leur faire mal en leur donnant le coup de mou. Ce genre de projet donne envie de déménager…

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Je signe parce que ce qu’on cherche à Clamart c’est le calme, la tranquillité et le cadre de vie. Si on veut aller dans un restaurant panoramique on va dans Paris et retrouvera avec bonheur le calme clamartois en rentrant. Vous allez détruire et faire fuir les nouveaux jeunes arrivants qui veulent voir grandir leurs enfants près de la verdure

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Je souhaite conserver ce que j’aime dans laquelle je suis née et dans laquelle je vis encore : un esprit de village humain et solidaire

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Je signe parce que le projet est démesuré, pas du tout adapté à notre ville, nos besoins, nos intérêts collectifs, notre mode de vie. Il va détruire notre environnement, la richesse de la biodiversité, l’équilibre paysager, et privatiser notre espace public.

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Ce stade fait partie du patrimoine Clamartois depuis des lustres et il est inadmissible de le voir remplacé par un complexe exorbitant et hors de prix

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Projet inutile, coûteux et perte d’un patrimoine de verdure. Le monde moderne s’égarera s’il ne renonce pas culturellement à ce type de projet

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Ne touchez pas au stade Hunebelle.
Laissez-nous de la verdure, un endroit où les enfants puissent faire leur sport en plein air !

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Il faut garder la beauté de cette ville

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En tant que riveraine, pour la préservation de ce site si paisible et contre les nuisances qu’apporteraient de tels travaux, et ensuite, la fréquentation de cette nouvelle structure ainsi que l’engorgement de la circulation, qui parfois se fait difficilement juste pour un camion en livraison ou une auto en double file…

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Membre du CCR92.
Je fais partie de ce qui tourne en rond (sur 400m à l’air libre) et
qui aime ça, tout simplement.
Le sport pour tous.

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Je vis en face du stade Hunebelle depuis 14 ans maintenant. J’ai vu le décor se transformer avec la salle des fêtes et le nouveau gymnase qui en ont fait un lieu réellement agréable! Alors je ne laisserai pas ce maire tout gâché!!

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Parce ce que je veux, tout en souhaitant une rénovation du stade et des gradins, garder ce caractère unique, presque naturel de ce site
non à ces projets ringards de bowling, de parkings digne des années 70
nous sommes au 21 ème siècle jd Berger

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Le stade Hunnebelle a juste besoin d’être rénové mais pas transformé en monstruosité

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Je signe car j’ai été Clamartoise, que j’ai pu profiter du stade Hunebelle tel qu’il est aujourd’hui et je soutiens mes amis Clamartois. Le projet de monsieur Berger est tout simplement digne d’un égoïsme démesuré.

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Je signe parce qu’il faut protéger les espaces verts, la nature l’environnement, mais aussi le patrimoine pour garder un équilibre humain et diminuer les conflits créés par la densification.

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Monsieur Berger, écoutez pour une fois la voix des Clamartois-e-s, renoncez à votre projet délirant qui détruira ce stade, patrimoine commun à tous les habitants, de tous âge, de tous les quartiers, qui attire de nouveaux arrivants séduits par la qualité de vie de notre ville !

 

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Enquête publique sur le nouvel urbanisme à Clamart : faisons entendre notre voix

L’actuelle majorité a voté en décembre 2015 un nouveau Plan local d’urbanisme, très éloigné du précédent et des promesses de protection de notre patrimoine que le maire avait fait miroiter aux Clamartois-es. Ce PLU est soumis actuellement à enquête publique, comme le prescrit la loi, jusqu’au 4 juin prochain, en maire.

Nous sommes particulièrement inquiets de cette nouvelle réglementation locale destinée à


organiser l’aménagement urbain de notre ville pour ces prochaines années. En effet, avec cet outil d’aménagement, la nouvelle municipalité de Clamart va totalement déséquilibrer la ville et les quartiers. L’objet réel de ce règlement consiste à densifier à l’extrême la commune.

Si nous ne sommes pas opposés à la densification raisonnable, le SDRIF prévoit bien de nouvelles constructions pour loger les Franciliens. C’est une nécessité évidente.

En revanche, ces constructions ne peuvent et ne doivent être trop importantes et déséquilibrer la ville.

Or tel est justement l’avenir que prépare le nouveau maire de Clamart dans le PLU soumis à l’enquête publique actuellement.

 

Une densification qui déséquilibrera la ville

Construction de 5 000 logements prévus

Jusqu’en 2014 étaient, en moyenne, construits à Clamart 160 logements par an (moitié privé, moitié sociaux).

Dans les 5 prochaines années, tout emplacement sera consacré à la construction de logements

  • Sur le site de la Gare 400 logements prévus
  • Sur le site d’ERDF 2 000 logements prévus
  • Dans le parc Novéos : 600 logements
  • Près de l’hôpital Percy : 250 logements
  • Au Campus Trivaux-Garenne : 250 logements

Plus toutes les autres opérations dans les différents quartiers (une centaine autour de la place du Garde, 115 sur le terrain de l’ancienne piscine rue du Pdt Roosevelt, une opération immobilière prévue sur le stade Hunebelle….).

La destruction brutalement annoncée des 3F et la construction de nouveaux immeubles sur les parkings nouvellement aménagés, sans solution de relogement sérieusement pour les 700 familles.

La Ville n’a pas prévu d’emplacement réservé pour la construction d’équipements publics : ni école (Sauf cette mini école proposée par le promoteur à la Gare, et encore, à condition qu’il la réalise dans 10 ans…), ni crèche (alors qu’en juillet prochain 2 crèches fermeront), ni collège ou lycée alors que ces établissements sont déjà surchargés.

Cette densification posera des difficultés de circulation, de stationnement, d’accès aux équipements publics existants. Toute la ville et ses habitant-e-s seront affectés par ces difficultés.

 

Un déséquilibre logements/activités économiques

Un autre déséquilibre nous inquiète particulièrement: le remplacement des zones d’activités et d’emplois par des logements : le parc d’activité Novéos (600 logements) et les terrains ERDF (2 000 logements) sont notamment touchés. Ce sont autant d’emplois que perdra le secteur et dont des Clamartois-es seront privés.

Or le développement urbain de ces prochaines années implique de rapprocher les lieux d’emploi des domiciles, afin de réduire les trajets et notre empreinte carbone, améliorer la qualité de vie des habitants.

Clamart prévoit un urbanisme qui va à l’encontre de cette nécessité et ne sera plus alors qu’une ville dortoir.

 

Fin de la protection des zones pavillonnaires

Les zones pavillonnaires ne seront pas épargnées non plus : la loi a supprimé le COS mais le projet de PLU de Clamart ne prévoit pas de règles strictes pour éviter une sur densification des zones pavillonnaires. Elles pourront donc être livrées à leur tour à la promotion immobilière.

 

Absence de prise en compte sérieuse des préoccupations liées au développement durable

Pour respecter l’obligation prescrite par la loi d’annexer un plan d’aménagement et de développement durable, le maire propose des objectifs en la matière aussi fumeux qu’imprécis, que la réalité des aménagements actuels contredits au demeurant : suppression des pistes cyclables, suppression des toits terrasses remplacés par des toitures mansart, réduction des circulations douces au profit de l’augmentation de la circulation automobile ,l’intermodalité conçue pour justifier la création supplémentaire de stationnements auto, réduction de l’obligation de préserver des espaces naturels en pleine terre libres de toute construction dans les projets de construction passée de 50% à 30%, voire sans obligation dans certains secteurs….

Il conviendrait de rétablir les obligations prescrites en la matière par le plan d’urbanisme précédent et, pour contribuer aux engagements de la COP21, inscrire des objectifs contraints, la préservation de la biodiversité (jardins privés, publics, forêt…), une politique de mobilité privilégiant les circulations douces…

 

Fin de la mixité sociale 

L’actuelle municipalité rejette ce concept, pourtant facteur de bien vivre ensemble. Elle met en œuvre son idéologie par le biais du relèvement du seuil d’opération.

Dans le PLU précédent, il était prévu l’obligation de construire 30% de logements sociaux dans toute opération de construction d’au moins 1 000 m2. Dans le projet de PLU, le seuil est relevé à 4 000 m2.

Le nombre de logements sociaux sera donc réduit alors qu’il faudrait continuer d’en construire.

Ces zones ne seront plus réparties harmonieusement sur tout le territoire de la commune, mais de nouveau concentrées sur certaines parties, favorisant alors le sentiment de relégation.

 

Sur le projet de la gare

Avec le projet de destruction des I3F, l’actuel maire a imposé à marche forcée son projet immobilier sur la place de la gare, pour construire sans aucune interconnexion avec ce vrai projet d’avenir et de développement pour la ville : l’arrivée de la ligne du Grand Paris Express et sa possible connexion avec la future ligne de tramway T10 (Antony – Clamart).

Ce projet immobilier a été arrêté par l’actuel maire dans le secret de son bureau avec l’architecte officiel du Plessis-Robinson  sans aucune concertation avec les Clamartois-es ou les villes voisines. Il tourne le dos à l’avenir et créé une gêne considérable pour les habitants et usagers de la gare : fermeture du passage souterrain qui pénalise les résidents de l’autre côté de la voie ferrée, les commerçants qui subissent une perte de 30% de chiffres d’affaires, les usagers parqués dans un corridor étroit pour atteindre la gare…

A force de densifier le secteur pour augmenter les surfaces constructibles à vendre, il conduit à autoriser des constructions de logements au raz des voies ferrées, compromettant la santé publique des habitants, ce que nous dénonçons depuis le début de ce projet.

Il est conçu sans aucune réflexion avec les autres projets immobiliers des villes voisines, d’Issy-Les-Moulineaux et de Vanves dans ce secteur.

L’opération densifiera le secteur et générera des difficultés de circulation, sans évoquer l’aspect esthétique d’un urbanisme pastiche hors d’âge.

 

Sur les 3 F

Le maire prévoit la destruction de l’ensemble immobilier des 3F, plus de 700 logements, alors même qu’ils ont été rénovés à grand frais récemment. Le projet consiste à y construire des logements pour moitié privés, dont la hauteur pourra atteindre 29 mètres et sans limite de densification au  sol. Ces excès permettront une sur densification du plateau, au détriment de la qualité de vie. C’est surtout la destruction de tout un quartier, destinée à remplacer une population devenue indésirable à Clamart, sans solution de relogement sur notre ville.

 

Sur le site Hunebelle

Le maire propose de mettre fin à la vocation sportive de ce site comprenant le stade pour l’élargir à des activités commerciales et de loisirs, touristiques. C’est à l’occasion de la mission de programmation de la refonte du stade Hunebelle que nous avons tous compris la réalité de ce projet : construire des restaurants, des commerces, un bowling, un gymnase enterré… et dégager des terrains pour une opération immobilière, le tout probablement confié à un opérateur privé via un partenariat public-privé.

Un parking de 400 places, dits dans les documents du PLU « parking relais » pour permettre aux usagers du prochain tramway Antony-Clamart (T10) de stationner, contribuera à l’engorgement des voies du centre-ville, trop étroites pour supporter cet afflux massif de circulation.

La modification de la vocation de ce site entraînera la destruction d’un paysage naturel remarquable, en centre-ville, la densification de cette zone pavillonnaire et une augmentation de la pollution sonore, atmosphérique.

Nous dénonçons cette conception purement immobilière de l’aménagement de la ville et proposons de revenir à un équilibre urbain, pour que les Clamartois-es vivent leur ville et ne la subissent pas.

C’est pourquoi nous déposerons des observations sur ce projet de PLU en mairie reprenant ces remarques, en souhaitant que le commissaire enquêteur impose des modifications au projet du maire actuel.

 

Participez à l’enquête publique

Tous les Clamartois et toutes les Clamartoises peuvent également participer à cette enquête et faire entendre leur voix, leur conception de l’aménagement de la ville qui les concerne, en écrivant également au Commissaire enquêteur ou en déposant leurs observations sur le registre spécial en mairie, jusqu’au samedi 4 juin 2016 à midi.

Le commissaire reçoit les habitants en mairie le 31 mai après-midi et le matin du 4 juin. Profitez-vous aussi de ce temps pour vous exprimer sur l’avenir de Clamart.

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