La Parenthèse Clamart en danger : Au revoir les enfants

au revoir les enfantsCréée en 1992 par deux assistantes sociales, l’association la parenthèse répond à une demande croissante de place d’hébergement pour des familles très démunis du département et d’accompagnement social des familles en difficulté.

Avec le soutien financier du département des Hauts-de-Seine, elle aide les familles et leurs enfants en situation de grande précarité, les femmes victimes de violences, les familles monoparentales sans logement et répond quotidiennement aux situations de précarité des parents en difficulté et de leurs enfants.

Depuis 5 années, le département diminue régulièrement son soutien à l’association, menaçant ses activités.

« La Parenthèse agit au cœur même des compétences du département »

Pourtant, l’association la parenthèse agit au cœur même des compétences du département : L’action sociale et la protection de l’enfance.

Après avoir annoncé une nouvelle diminution de ses dotations pour l’année 2016 (- 130 000 € soit 12% de son budget encore en 2016), le Conseil départemental a brutalement décidé d’y mettre un terme, considérant qu’il appartient à l’État de financer cette structure. Mais d’une part l’État prend en charge le financement des centres d’hébergement d’urgence mais certainement pas l’activité d’hôtel social situé rue Marguerite Renaudin, qui permet d’accueillir les familles jusqu’à leur insertion socioprofessionnelle, financé par le conseil départemental .  D’autre part, ce dernier fait fi de manière éhontée des compétences essentielles qu’il  détient à savoir l’action sociale, l’insertion et l’aide à l’enfance en danger.

Du fait de ce brutal arrêt des financements par le département, l’association courre à la faillite. Non seulement elle devra cesser ses activités, abandonner les personnes en grande précarité qu’elle avait soutenues jusqu’alors , mais également licencier ses personnels.

« Au revoir les enfants »

Les Clamartois-e-s sont particulièrement choqués de ce sort funeste, l’un d’entre eux a même distribué ce document choc « Au revoir les enfants », pour alerter la population des conséquences de cet abandon.

Vincent Gazeilles, administrateur de l’association et ancien conseiller général du canton de Clamart, a tiré la sonnette d’alarme.

thtp://www.gazeilles.net/forum/index.php?post/2016/05/24/Devedjian%2C-le-destructeur-poltron-de-l-action-sociale

Nous condamnons très fermement ce désengagement du conseil départemental de ses compétences alors même que celui-ci n’hésite pas à engager dépenses somptuaires pour réaliser une cité musicale confiée un consortium privé (170 Millions d’€ de coût de construction!).

« Rétablir les subventions »

Nous demandons à M.Devedjian, président LR du conseil départemental des Hauts-de-Seine, et son vice-président et maire de Clamart, M. Berger,particulièrement mutique sur ce sujet,  de rétablir dans l’urgence et sans délai les subventions nécessaires à la pérennité de cette association pour ces prochains mois, et de s’assurer des conditions d’une reprise de ses activités dans le cadre d’un plan global, y compris de l’hôtel social à Clamart.

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