3F : nous sommes reçus au ministère du logement

Démolition des 3F par M. Berger : nous sommes reçus au ministère du logement

Nous avons été reçus par le cabinet de la Ministre du Logement ce mercredi 27 avril, avec des représentantes de l’association de locataires CLCV des 3F de Clamart, de l’association de quartier USF, la Présidente de l’association Agir Pour Clamart, Delphine KRUST et le Sénateur Philippe Kaltenbach, ancien maire de Clamart.

Nous avons pu exposer précisément l’aberration du projet de l’actuel maire, M. Berger, de démolir les 680 logements sociaux des 3F, alors même qu’ils ont été rénovés récemment reunionpour près de 40 Millions d’euros, que les espaces extérieurs ont été réaménagés et que l’ensemble des habitants est satisfait de leurs conditions de vie dans ces immeubles.

Le caprice de M. Berger de détruire cet ensemble pour en faire une opération immobilière va à l’encontre des besoins actuels dans la région et sur notre ville de logements sociaux. Détruire ces 680 logements en bon état est un gaspillage éhonté de l’argent public.

Les représentantes des locataires et des habitants du quartier ont insisté également sur le sentiment d’injustice et le mal être des locataires depuis l’annonce brutale du projet du maire.

 

« A l’encontre de ce que souhaite l´État en matière de développement du logement social »

Le cabinet de la ministre a écouté attentivement les habitants et a exprimé sa surprise de ce projet, qui va à l’encontre de ce que souhaite l’Etat en matière de développement du logement social dans une zone tendue comme la région parisienne. La Ministre étudiera le dossier avec attention car, contrairement à ce qu’affirme M. Berger, l’Etat n’a en aucun cas validé ces démolitions, qui ne seraient possibles qu’avec son autorisation expresse.

Avec Françoise CONNERARDY et Françoise MARGOULET, CLCV 3F à Clamart, Maly DIALLO et Babacar SALL de l’association de quartier USL, Philippe KALTENBACH Sénateur des Hauts-de-Seine, Delphine KRUST Présidente d’Agir Pour Clamart

 

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3 réponses à 3F : nous sommes reçus au ministère du logement

  1. LEGER Patrick dit :

    DROIT DE RÉPONSE DU SYNDICAT NATIONAL DES POLICIERS MUNICIPAUX
    Bonjour,
    Nous comprenons tout à fait que vous ne soyez pas, ce que nous pourrions appeler « pro police municipale », c’est votre droit absolu et cela n’engage que vous.
    Toutefois, compte tenu de votre profession d’avocate, il apparaît dans votre article, non seulement une certaine malveillance, mais pire, une pure diffamation, passible, comme vous le savez, de poursuites judiciaires. En laissant croire que ce sont des policiers municipaux qui sont responsables de ces faits, vous créez volontairement une polémique qui n’a pas lieu d’être. D’une part, vous utilisez, pour illustrer votre propos mensonger, une photo de policiers municipaux de Clamart, certes, de dos, mais parfaitement reconnaissables par la population, sans avoir demandé une quelconque autorisation aux intéressés, ni même d’ailleurs au légitime propriétaire de la photo, qui je vous le rappelle n’est pas libre de droit. D’autre part, vous savez parfaitement que les agents concernés ne sont pas policiers municipaux, mais agents de médiation, ce qui en fait, s’ils sont titulaires de la fonction publique territoriale des adjoints technique de 2ème classe, et s’ils sont agents contractuels, de simples employés sous contrat à durée déterminée.
    Faire un tel amalgame revient à dire que dès lors qu’un avocat (par exemple) est mis en examen pour des malversations, c’est tout le barreau qui est malhonnête. Il n’est donc pas supportable et c’est d’une malhonnêteté intellectuelle évidente dont vous faites preuve dans vos écrits.
    Notre syndicat se réserve le droit de porter cette affaire devant les tribunaux

    • admin dit :

      Le syndicat national des policiers municipaux nous écrit une nouvelle fois, suite à notre publication relatant la condamnation de 2 agents du service de la police municipale de Clamart le 13 avril pour violences en réunion et menaces de mort sur un parent d’élèves.
      Bien que mal placé, et même s’il ne s’agit pas juridiquement d’un « droit de réponse », nous publions évidemment ce commentaire. Tel est le sens et l’objet de notre blog : informer et échanger.
      Pour autant, ce commentaire appelle, tout aussi naturellement, une réponse, que nous ne manquerons pas d’apporter dans les prochaines heures.
      Agir Pour Clamart

      • admin dit :

        Monsieur le représentant du syndicat national des policiers municipaux,
        Tout d‘abord, je vous remercie de l’intérêt que vous portez à notre association. Voici la 2ème fois que vous intervenez lorsque nous discutons des agissements de la police municipale de Clamart, de son nouveau chef recruté du Plessis-Robinson. Nous apprécions à sa juste valeur ce suivi attentif.
        Sur le fond, il importe de vous préciser que nous ne nourrissons aucune opposition de principe à la police municipale. Ce serait bien vain : elle résulte d’une loi de 1884, de près de 150 ans, répond à un besoin réel : la préservation de l’ordre, la sécurité, la salubrité publics sur le territoire de la commune. Il s’agit d’un service public de proximité auquel nous sommes donc également très attachés.
        En revanche, nous divergeons d’évidence sur l’étendue de ces missions et les moyens nécessaires à leur exercice. Pour faire court, votre syndicat a une conception trop extensive des missions de la police locale, placée sous l’autorité d’un élu local, concurrente de la police nationale, et défend avec ardeur l’armement obligatoire de ces agents.
        Malgré ces divergences, force est de constater que nous nous rejoignons lorsque nous demandons tout 2 un renforcement du contrôle du fonctionnement des services de police municipale. Récemment encore, nous l’avons sollicité pour le bien des habitants de Clamart à la Procureure de la République de Nanterre. Seul ce contrôle permet de mettre un terme aux agissements et violations de la loi de personnels des services de police municipale de nature à saper l’autorité publique sur notre territoire et compromettre la nécessaire confiance de nos concitoyens en nos forces de l’ordre.
        Pour revenir aux condamnations prononcées par le tribunal correctionnel le mois dernier à l’encontre des 2 agents du service de la police municipale de Clamart pour avoir agressé et menacé, en service, un parent d’élèves (nous ignorons s’ils ont interjeté appel), nous n’avons nullement menti sur les décisions de justice rendues publiquement, pas plus qu’entretenu la moindre confusion entre les cadres d’emplois concernés. Nous avons précisé scrupuleusement que ces 2 agents appartiennent au service de la police municipale, sont placés sous l’autorité directe du chef de service et du maire, ce que l’actuel maire a confirmé au journal Le Parisien 92. C’est donc nous faire un bien mauvais procès que de prétendre que nous aurions contrefait la réalité en la matière.
        Nous prenons acte des précisions encore plus fines contenues dans votre commentaire concernant le statut et le grade de ces 2 agents, qui n’ont pas été rendus publics, et que vous êtes parvenus à connaître par des voies que nous ignorons.
        Pour conclure, autant nous apprécions l’attention que vous portez légitimement à la défense des intérêts des policiers municipaux, autant nous sommes insensibles à toute forme d’intimidation et menace.
        Demeurant à votre disposition pour poursuivre cette discussion courtoise,
        Delphine KRUST
        Présidente d’Agir Pour Clamart

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