Défendre le personnel municipal, malgré les méthodes d’intimidation de M. Berger

Mise en examen pour avoir défendu le personnel municipal de Clamart : je révèlerai le sort des fonctionnaires de la ville et je dénonce l’instrumentalisation de la justice par M. Berger

Loin de la folie politique et médiatique d’aujourd’hui dans laquelle l’affaire Fillon nous fait sombrer, j’ai été convoquée ce matin dans le cabinet de la juge d’instruction du TGI de Paris pour être mise en examen sur plainte avec constitution de partie civile de l’actuel maire de Clamart, M. Berger, pour diffamation.

Il me reproche d’avoir écrit sur le blog de l’association Agir Pour Clamart le 7 février 2016 dans un article consacré à la sécurité et à nos propositions que, parmi le personnel municipal de Clamart, nous comptons depuis son élection un « suicide et des tentatives de suicides ». J’ignore pour l’heure s’il conteste ce malheureux état de fait.

La mise en examen de l’auteur étant automatique dans ce genre d’affaire de droit de la presse, la juge d’instruction me l’a normalement signifiée ce matin.

Malgré le désagrément d’une telle procédure, je me réjouis de défendre de nouveau en justice le sort des agents municipaux de Clamart comme je le fais, depuis 3 ans, avec succès, et d’exposer leurs souffrances régulièrement dénoncées de l’intérieur.

Le programme de M. Fillon pour la fonction publique

Ce sera aussi le moment idoine de révéler publiquement les effets d’une gestions financière et comptable du personnel de la ville de Clamart, sur les agents publics au service des habitants et sur le service public rendu aux Clamartois-es, que nous propose pour toutes les fonctions publiques François Fillon, dont M. Berger est un fervent soutien de longue date.

Instrumentalisation de la justice par M. BERGER

Pour autant, je dénonce cette instrumentalisation de la justice pénale par l’actuel maire de Clamart. Elle assure d’autres missions essentielles aujourd’hui, surtout en cette période d’Etat d’urgence et de risque terroriste élevé que de vider les querelles politiques d’un petit maire de banlieue avec son opposition. Pour écouter les griefs de M. Berger, ont été mobilisés un commissaire de police, une juge d’instruction et, dans 18 mois, peut-être, un tribunal correctionnel, juste pour lui permettre à d’intimider son opposition politique. C’est d’autant plus condamnable qu’il a fait prendre en charges ses frais de justice par la commune et du contribuable de Clamart, pour saisir la justice contre moi et, in fine, le personnel municipal.

Une formidable occasion de défendre le personnel municipal de Clamart

Quelle perte de temps et d’argent, mais aussi, quelle formidable occasion de défendre le personnel municipal de Clamart !

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