Un Clamartois du quartier de la gare a assisté hier soir au dernier atelier de « concertation » sur l’aménagement de la place de la gare et ses abords. Il nous relate son expérience, consterné.
« Le maire avait organisé hier, 30 juin, la troisième réunion de « concertation » (sic) sur le projet gare. Une soixantaine de personnes réunies autour de 10 tables ont discuté de ce projet et fait des propositions. Dans son immense majorité, que je qualifierai quasiment d’unanime, les participants ont refusé les propositions de la mairie, demandant que la place de la gare soit rendue aux citoyens et non vendue à des promoteurs. Les personnes présentes ont consacré 3 heures de leur emploi du temps pour s’entendre répondre in fine que monsieur Berger n’avait rien à faire de leurs remarques et que le projet allait se poursuivre selon ses désirs avec quelques ajustements cosmétiques. N’oublions pas que c’est un démocrate!
« Il se veut Dieu et n’entend pas céder d’un pouce dans ses rêves de démesure pour bétonner Clamart »
Face à cette mascarade et ce déni de concertation, les participants ont quitté la salle. Je dois dire que j’ai été assez interloqué et consterné devant ce manque de considération des citoyens de la part d’un édile. Il se veut Dieu et n’entend pas céder d’un pouce dans ses rêves de démesure pour bétonner Clamart, une ville qu’il ne semble pas vraiment connaitre ni aimer. Il faut continuer la mobilisation contre ce projet débile, onéreux et contraire aux aspirations des Clamartois. Néanmoins, le pire est à craindre lorsque l’on voit que les travaux ont débuté ce matin avenue Jean Jaurés pour « déplacer » les arbres centenaires. Sa majesté Jean Didier Berger en a décidé ainsi! »