Les Clamartois-es passent à la caisse… verte. Ou comment un maire vert de jalousie dépense 3 Millions d’€ en peinture

11133876-Seau-de-peinture-verte-et-une-brosse-Banque-d'imagesC’est avec une grande stupéfaction qu’à leur retour de vacances de cet été, les Clamartoises et les Clamartois ont découvert que le maire, M. Berger, à peine élu,  décidé de repeindre le mobilier urbain de la ville en vert, de la couleur du Plessis-Robinson.

Il a commencé par les quartiers de La Plaine et du Jardin Parisien, repeignant frénétiquement les barrières, potelets, feux tricolores, d’une peinture verte sur des mobiliers laqués en usine. Outre que de la simple peinture sur du mobilier laqué en usine ne résistera pas plus de quelques mois, il recouvre des mobiliers neufs, sortis des ateliers.

Si M. Berger entend ainsi repeindre intégralement le mobilier urbain de la ville, aussi bien tous les poteaux, candélabres, panneaux d’indication, grilles des stades et des jardins, changer les plaques de rues, il devra y consacrer 1 M€ à 2 M€.

Bien plus, il a déjà engagé des procédures de mise en concurrence afin de passer des marchés de maîtrise d’œuvre pour l’aménagement des espaces publics pour un montant de 205 000 €, ainsi que programmé l’acquisition de nouveaux mobiliers urbains (barrières, potelets, bancs, panneaux de police et radars pédagogiques) pour un montant de 400 000 € annuels durant quatre ans, ce qui nous conduit à la somme exorbitante de 1,8 M€ pour ce type de prestation.

Ce sont donc pas moins de 3 Millions d’euros que M. Berger va dépenser à des fins de pure convenance personnelle, éradiqué la couleur bleue posée par son prédécesseur, pour la remplacer par la couleur verte de son mentor du Plessis-Robinson.

À l’heure où la Cour des comptes critique sévèrement les dépenses galopantes des collectivités territoriales, où la crise économique se fait ressentir de manière cruelle pour les Clamartois-es les plus faibles, où il est nécessaire de faire un effort majeur en faveur du service public de l’éducation et des écoliers, où les associations locales, si actives sur le terrain ont de plus en plus besoin du soutien de la commune, le maire n’a rien de plus pressé que de repeindre en vert les barrières et potelets.

Ce sens des priorités est proprement effarant.

Nous lui demandons donc de bien vouloir mettre fin à ce gaspillage honteux pour redéployer les moyens budgétaire de la commune au service des Clamartois-es.

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